.Open sky un mal nécessaire pour la Tunisie
Moetez Radhouani, Étudiant chercheur intitulé d’une licence en Monnaie finances et banque en 2015, termine actuellement la mémoire de mastère de recherche en économie à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Nabeul de l’Université de Carthage. Son mémoire porte sur une analyse de pauvreté multidimensionnelle en Tunisie après la Révolution. Sa recherche a pour objectif de déterminer une comparaison de pauvreté multidimensionnelle robuste aux variations des seuils choisis tout en suivant l’approche de dominance stochastique.
Adresse mail : mootazradhouani@Gmail.com
Open sky un mal nécessaire
pour la Tunisie .
Après la Maroc qui a été signé ce genre d’accord en 2005, la
Tunisie a signé le lundi 11 décembre 2017 au siège du département Des Affaires étrangères avec l’union européenne, l’accord de ‘ciel
ouverte’ ou ‘’open Sky’’..
Cet accord
est considéré comme un pas vers
l’ouverture du ciel national à la concurrence. Avec un pas audacieux, le ‘monopole ‘ de ciel Tunisien doit résister à cet
affrontement. Les spécialistes des affaires aériennes et même les les ignorants des bureaux intérieurs du ‘TUNISAIR’, la compagnie
aérienne nationale, savent que la gazelle
n’a plus de souffle de gérer une
gamme de bataille avec des compagnies européennes assezexpérimentées.
L’accord
d'Open sky à fait couler beaucoup d’encre et
fait un sujet de débat ces
derniers jours certains parlent de ses
avantages et d’autres sur ses inconvénients sur intérêt public.
L’historique l'accord open sky
Il est à rappeler d’abord que l’open Sky est l'autorisation
pour toute compagnie disposant des certificats techniques de voler librement
vers tout point de l’autre pays, sans aucune limitation de fréquence ou de
capacité .l’accord de l’open sky est
débuté au niveau des États unis sous formes des accords bilatéraux.
En effet
Seize Etats membres bénéficiaient ainsi déjà des accords "ciel
ouvert".
Les arrêts du 5
novembre 2002 de la Cour de justice des Communautés européennes sont venus
mettre fin à ces accords.
Après quatre ans de discussions, les négociateurs ont trouvé un
accord le 2 mars 2007. Mais suite à une demande de la part de la
Grande-Bretagne, la date de l'entrée en vigueur a été repoussée au
30 mars 2008.
Au niveau du nord
Afrique, LeMaroc, qui l’a compris
assez tôt, a plus que doublé son trafic aérien entre 2006 et 2010 juste après la
mise en évidence d’un accord d’open sky.
Les négociations entre la
Tunisie et l’union européenne ont débuté
en 2008, trois plus tard les négociations s’arrêtent à cause de La révolution du " Jasmins ‘".en
2013 les perspectives à augmenter jusqu’à signer un accord ce mardi 11 décembre 2018.
Opportunité ou menace ?
La théorie économique nous
enseigne que la libéralisation d’un marché monopolistique augmente le bien-être des consommateurs à
travers une diversification des services, une baisse significative des prix,
due à la concurrence, et l’amélioration de la qualité des services proposés.
Toute chose égale par ailleurs, suite l’accord du ciel ouverte le
consommateur sera, bien évidemment, le principal bénéficiaire. Il bénéficie de deux gains à la fois, une au
niveau du prix des billets et l’autre à la qualité de services fournis. L’open
Sky serait très bénéfique pour les Tunisiens résidant en Europe, qui peut
désormais voyager à leur destination et
avec une certaine fréquence. Le secteur du tourisme, la signature de la
convention de l’open sky sont de nature à renforcer le flux des compagnies
low-cost et augmenter le nombre des visiteurs notamment la catégorie des jeunes
dont les ressources financières sont limitées. Aussi, l'open Sky faciliterait
l'accès de nouveaux entrants de et vers le marché tunisien, y compris par
l'arrivée des compagnies low cost.
En outre, l'Open sky, en
libéralisant les droits de trafic, permettra d'atteindre les objectifs
ambitieux de développement du flux touristique vers la Tunisie.il suffit de
prendre exemple pour le Maroc qui, suite à la libéralisation du transport
aérien en 2005, a vu son trafic aérien progresser de 16% cette année-là et de
21% en 2006.
La chose qui est définie
comme une menace est la situation de
Tunsiair en face de l’arrivage des compagnies ‘Low Cost’.
Tunisair incapable de concurrencer les compagnies
Low Cost.
Le secret de mécanisme des compagnies ‘’low
cost’’est simple : transporter le plus de personnes possible à des prix
imbattables, en faisant voler les avions au maximum entre les aéroports en plus que ce choix ce genre de compagnies choisies d’employer le moins de personnel possible .et
enfin dépenser le plus d’argent
possible aux passagers en dehors du prix des billets car tous les petits extras
sont payants. Aussi Les compagnies low
cost n'utilisent pas non plus les services des agences de voyages.
Tous ces avantages qui défèrent notamment de la compagnie
nationale provoquent des grands défis. Offrir
le même service avec un prix moins cher va
déclencher l’alarme de Tunis air. Cette dernière souffre d’un mal
gestion de ressources doit atteindre un certain niveau de compétitivité pour garder
sa place comme leadeur de transport
aérien tunisien.
Dans une interview, accordée, jeudi 19 avril 2014,
à Express FM, M. Tounsi, secrétaire général du Conseil international des
aéroports pour la région de l'Afrique. , a précisé que si on tient compte
du fait que l'Open Sky exige 100 agents pour un seul avion, Tunisair qui
possède 32 avions ne peut employer pour tenir la concurrence que 3000 contre
8000 actuellement. On conclut donc que
open sky obligera la Tunisiar de faire un dépistage pour son effectif et
cela provoque autre problème, autre que
les pertes financières, une perte aux
niveaux du capital humain (chômage payant).
Délai de cinq ans pour la gazelle Tunisienne
Suite à la situation médiocre
que souffre Tunis air, à cet effet, la convention ne concernera pas l'aéroport
Tunis-Carthage pendant 5 ans, en vue de laisser le temps à Tunisair de se
réformer et "trouver les moyens d'investissement nécessaires pour accroître
son potentiel concurrentiel". Affirme le ministre Transport, Radhouane Ayara, Soulignant que sa restructuration devient vitale.
Ce raisonnement peut paraître assez
curieux, voire économiquement incohérent dans la mesure où la restructuration
d’une entreprise en situation de monopole, qui plus est déficitaire, doit
passer par le déconstruction de sa
position monopolistique et l’ouverture à la concurrence afin qu’elle puisse
améliorer sa compétitivité.
Conclusion
A chaque fois que le sujet de l'Open Sky est ouvert,
certaines voix de quelques acteurs dans le domaine économique s’élèvent pour exprimer leur opposition à
l’instauration de ce système sous prétexte qu’il menace la compagnie nationale
Tunisair, ainsi que les agences de voyages tunisiennes qui ne attirèrent pas les low cost mais ils négligent les
consommateurs les plus profitables ainsi q’ une
augmentation des nombres des flux
des vols de et vers la Tunisie. Mais la question qui se pose est ce que l’accord va atteindre les
objectif désirés?
Moetez Radhouani ,14 décembre 2017
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