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الجمعة، 15 ديسمبر 2017

Open sky un mal nécessaire pour la Tunisie.

  
.Open sky un mal nécessaire pour la Tunisie



Moetez Radhouani
Étudiant chercheur intitulé d’une licence en Monnaie finances et banque en 2015, termine actuellement la mémoire de mastère de recherche en économie à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Nabeul de l’Université de Carthage. Son mémoire porte sur une analyse de pauvreté multidimensionnelle en Tunisie après la Révolution. Sa recherche a pour objectif de déterminer une comparaison de pauvreté multidimensionnelle robuste aux variations des seuils choisis tout en suivant l’approche de dominance stochastique.
Adresse mail : mootazradhouani@Gmail.com





Open sky un mal nécessaire pour la Tunisie  .



Après la Maroc qui a été signé ce genre d’accord en 2005, la Tunisie a signé le lundi 11 décembre 2017 au siège du département Des Affaires étrangères avec l’union européenne, l’accord de ‘ciel ouverte’ ou ‘’open Sky’’..
Cet accord est considéré comme  un pas vers l’ouverture du ciel national à la concurrence. Avec  un pas audacieux, le ‘monopole ‘ de ciel Tunisien  doit résister à cet affrontement. Les spécialistes des affaires aériennes  et même les les ignorants  des bureaux  intérieurs du ‘TUNISAIR’, la compagnie aérienne nationale, savent que la gazelle  n’a plus de souffle de gérer une  gamme de bataille avec des compagnies européennes assezexpérimentées.
L’accord d'Open sky  à fait couler beaucoup  d’encre et  fait un sujet de débat   ces derniers jours  certains parlent de ses avantages et d’autres  sur ses inconvénients sur  intérêt public.


L’historique l'accord open sky
Il est à rappeler d’abord que l’open Sky est l'autorisation pour toute compagnie disposant des certificats techniques de voler librement vers tout point de l’autre pays, sans aucune limitation de fréquence ou de capacité .l’accord de l’open sky  est débuté au niveau des États unis sous formes des accords bilatéraux.
 En effet  Seize Etats membres bénéficiaient ainsi déjà des accords "ciel ouvert".
Les arrêts du 5 novembre 2002 de la Cour de justice des Communautés européennes sont venus mettre fin à ces accords.
Après quatre ans  de discussions, les négociateurs ont trouvé un accord le 2 mars 2007. Mais suite à une demande de la part de la Grande-Bretagne, la date de l'entrée en vigueur  a été repoussée au 30 mars 2008.

Au niveau du nord Afrique, LeMaroc, qui l’a compris assez tôt, a plus que doublé son trafic aérien entre 2006 et 2010 juste après la mise en évidence d’un accord d’open sky. 
Les  négociations entre la Tunisie et l’union européenne ont débuté  en 2008, trois plus tard les négociations s’arrêtent à cause de   La révolution du " Jasmins ‘".en 2013 les perspectives à augmenter jusqu’à  signer un accord ce mardi 11 décembre 2018.
Opportunité ou menace ? 
La théorie économique nous enseigne que la libéralisation d’un marché monopolistique  augmente le bien-être des consommateurs à travers une diversification des services, une baisse significative des prix, due à la concurrence, et l’amélioration de la qualité des services proposés.
Toute chose égale par ailleurs, suite l’accord du ciel ouverte le consommateur sera, bien évidemment, le principal bénéficiaire.  Il bénéficie de deux gains à la fois, une au niveau du prix des billets et l’autre à la qualité de services fournis. L’open Sky serait très bénéfique pour les Tunisiens résidant en Europe, qui peut désormais voyager à leur destination  et avec une certaine fréquence. Le secteur du tourisme, la signature de la convention de l’open sky sont de nature à renforcer le flux des compagnies low-cost et augmenter le nombre des visiteurs notamment la catégorie des jeunes dont les ressources financières sont limitées. Aussi, l'open Sky faciliterait l'accès de nouveaux entrants de et vers le marché tunisien, y compris par l'arrivée des compagnies low cost.
En outre, l'Open sky, en libéralisant les droits de trafic, permettra d'atteindre les objectifs ambitieux de développement du flux touristique vers la Tunisie.il suffit de prendre exemple pour le Maroc qui, suite à la libéralisation du transport aérien en 2005, a vu son trafic aérien progresser de 16% cette année-là et de 21% en 2006.
La  chose qui est définie comme une menace est la  situation de Tunsiair en face de l’arrivage des compagnies ‘Low Cost’.

Tunisair incapable de concurrencer les compagnies Low Cost.

 Le secret de mécanisme des compagnies ‘’low cost’’est simple : transporter le plus de personnes possible à des prix imbattables, en faisant voler les avions au maximum entre les aéroports  en plus que ce choix ce genre  de compagnies choisies  d’employer le moins de personnel possible .et enfin   dépenser le plus d’argent possible aux passagers en dehors du prix des billets car tous les petits extras sont payants. Aussi  Les compagnies low cost n'utilisent pas non plus les services des agences de voyages.
Tous ces avantages  qui défèrent notamment de la compagnie nationale provoquent des  grands défis. Offrir le même service avec un prix moins cher va  déclencher l’alarme  de  Tunis air. Cette dernière souffre d’un mal gestion de ressources doit atteindre un certain niveau de compétitivité pour garder sa place comme leadeur de  transport aérien tunisien.
Dans une interview, accordée, jeudi 19 avril 2014, à Express FM, M. Tounsi, secrétaire général du Conseil international des aéroports pour la région de l'Afrique.  , a précisé que si on tient compte du fait que l'Open Sky exige 100 agents pour un seul avion, Tunisair qui possède 32 avions ne peut employer pour tenir la concurrence que 3000 contre 8000 actuellement. On conclut donc que  open sky obligera la Tunisiar de faire un dépistage pour son effectif et cela  provoque autre problème, autre que les pertes financières, une perte  aux niveaux du capital humain (chômage payant). 
Délai de cinq ans pour la gazelle Tunisienne
Suite à la situation médiocre que souffre Tunis air, à cet effet, la convention ne concernera pas l'aéroport Tunis-Carthage pendant 5 ans, en vue de laisser le temps à Tunisair de se réformer et "trouver les moyens d'investissement nécessaires pour accroître son potentiel concurrentiel". Affirme le ministre Transport, Radhouane Ayara,  Soulignant que sa restructuration devient vitale.
 Ce raisonnement peut paraître assez curieux, voire économiquement incohérent dans la mesure où la restructuration d’une entreprise en situation de monopole, qui plus est déficitaire, doit passer par le déconstruction  de sa position monopolistique et l’ouverture à la concurrence afin qu’elle puisse améliorer sa compétitivité.


Conclusion 
A chaque fois que le sujet de l'Open Sky est ouvert, certaines voix de quelques acteurs dans le domaine économique  s’élèvent pour exprimer leur opposition à l’instauration de ce système sous prétexte qu’il menace la compagnie nationale Tunisair, ainsi que les agences de voyages tunisiennes qui ne attirèrent pas  les low cost mais ils négligent les consommateurs les plus profitables ainsi q’ une  augmentation des nombres des flux    des vols de et vers la Tunisie. Mais la question qui se  pose est ce que l’accord va atteindre les objectif désirés?


 Moetez Radhouani ,14 décembre 2017 

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