Nous étions stupéfaits d’apprendre, à travers les ondes d’une Radio Nationale, que l’actuel président autoproclamé du comité directeur de Tabarka Jazz Festival a usé d’une rhétorique absurde et infondée. Il voulait insinuer que Tabarka doive faire preuve de gratitude, pour ses fameuses largesses qui ont permis au Jazz d’avoir ses lettres de noblesse au sein de notre Cité. Que dire encore de ses œuvres philanthropes pour la région féerique d’Ain- Draham ?
Il s’agit d’un certain échec et d’un ratage certain aux yeux de ceux qui n’ont aucun mal à saisir l’intention machiavélique de ce personnage qui fait feu de tout bois pour redorer son blason et être sous les feux de la rampe à Tabarka. Il cherche, sciemment, à s’émanciper du poids du camouflet qu’il a essuyé, il y a quelques années et qui l’a contraint à débarrasser le plancher, tout comme son bras droit illuminé qui s’improvise porte-étendard ou porte-parole de la nouvelle vague du Tourisme en difficulté.
Est-il besoin de rappeler qu’il s’est imposé en tant que directeur, à la faveur de l’indifférence des autorités tant locales que régionales, en plus des machinations de son stratège de conseiller avide et assoiffé ? Les ficelles lui ont été tirées avec la bénédiction de quelques personnes qui ont cédé à ses boniments. Au moment où nous avons plaidé pour la désignation d’un directeur, issu des élections, quelques individus, mus par une logique qui leur est propre et qui n’a de résonance qu’une absence flagrante d’objectivité, voire de neutralité, confinant avec une certaine conspiration ont capoté notre démarche. Ils osent encore nous soûler avec l’intérêt qu’il porte à Tabarka. Quel simulacre criant de grâce et de bienveillance !
Aujourd’hui, les événements se succèdent pour dépeindre les prouesses de ce directeur contesté. Des articles de presse ont dénoncé le pot aux roses et la boîte à attrapes. Ce qui confirme davantage nos appréhensions. Les Tabarkois vont finir par entendre raison et refuseront d’être dupés ou traités de mineurs. Bien sûr, nous laissons le soin aux sphères judiciaires de faire preuve de diligences afin d’établir les responsabilités, contrairement aux autorités administratives qui ont fait preuve d’un silence assourdissant.
Aussi, est-il utile de rappeler que nous ne cherchons pas à jouer le rôle de gardiens du temple ou de supplanter ce directeur et ses assistants qui lui font allégeance. Notre seul et unique objectif consiste à veiller à ce que la bonne gouvernance soit scrupuleusement observée, en matière de gestion de l’argent des contribuables (les deniers publics), en application des dispositions de la Constitution d’avant-garde, scellée le 27 Janvier 2014. Celle-ci, ne prône t-elle pas dans son Préambule, entre autres, de couper définitivement avec l’injustice, l’arbitraire et la corruption ? N’est-ce pas, monsieur le député : Faycel Tbini ?
Ali ben Amor Zouaoui.
Chef de Section: SSR(Security Sector Reform)
Opération du Maintien de la Paix(DPKO)
Bureau du Facilitateur(Ex- Président du Botswana:K.MASIRE ) du Dialogue Inter-Congolais
Bureau du Facilitateur(Ex- Président du Botswana:K.MASIRE ) du Dialogue Inter-Congolais
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